
Nous voyons encore aujourd’hui un nouveau témoignage qui porte du fruit, celui de Philippe. Ce passage de notre première lecture nous rappelle que la bonne nouvelle n’est pas réservée à un petit nombre, elle doit être répandue dans le monde entier. La bonne nouvelle rejoint même cet éthiopien, qui ne connait ni les livres de la première alliance ni la bonne nouvelle de Jésus Christ.
Cet éthiopien nous rappelle que, seuls, nous sommes démunis pour grandir dans notre foi. Il a besoin dirions nous aujourd’hui d’un catéchiste qui lui ouvre l’intelligence à la foi. Nous aussi, même en ce temps de confinement, nous avons besoin de nourrir notre foi, de la faire grandir. Nous avons la chance que plusieurs médias retransmettent des messes télévisées, nous voyons fleurir sur internet des propositions de réflexion. Oui, c’est une chance pour nous de vivre cette crise avec les moyens de communication qui sont à note disposition. Nous pouvons, comme l’éthiopien, grandir dans notre foi. Mais nous pouvons aussi avec nos petites capacités être aussi comme Philippe et porter notre témoignage dans le monde.
Nous pouvons nous réjouir que le témoignage de Philippe mène à la conversion, au baptême de cet étranger. Et pour cet étranger, tout change car il n’est plus étranger à la foi chrétienne, il rayonne de bonheur et par sa joie témoigne à son tour de la foi. Nous le redécouvrons toujours plus, ce temps de Pâques est un temps béni pour grandir dans notre foi. Contemplons l’exemple de tous ces témoins, et devenons à notre tour des porteurs de cette bonne nouvelle.
Bonne journée à chacun et chacun.