
Nous célébrons aujourd’hui, au lendemain de la pentecôte une fête très récente. C’est en 2018 que le pape Francois a dédié le lundi de pentecôte à Marie, Mère de l’église. En reprenant après 90 jours le cycle du temps ordinaire, nous entamons un nouveau cycle sous le regard de Marie. Marie est mère du Christ et notre mère, elle est aussi mère de l’Eglise. Les lectures d’aujourd’hui me font penser à une question d’un enfant en visitant une église « Pourquoi Marie, dans certaines statues, est-elle représentée écrasant un serpent ? » nous retrouvons bien les deux lectures de ce jour, avec deux femmes essentielles dans la bible, Eve et Marie. Dans l’ancien testament, comme aujourd’hui encore, le serpent est un animal qui fait peur. Il est le tentateur pour Eve en lui rendant le fruit défendu appétissant. Mais la promesse de Dieu est déjà là, la femme meurtrira la tête du serpent. Cette promesse de la victoire sur le mal, elle est accomplie en Marie, nouvelle Eve. Adam et Eve, en s’éloignant du chemin de Dieu, se rendent compte qu’ils ont tout perdu, qu’ils sont nus. Marie au contraire, remarque que Dieu comble de biens les affamés. Marie se laisse couvrir de bienfaits, elle qui dira : le Seigneur fit pour moi des merveilles, saint est son nom.
Marie, à la croix, nous est donnée pour mère comme Jésus le dit à Jean. Et l’évangéliste note qu’il prit Marie chez lui. En recommençant aujourd’hui noter temps ordinaire de l’église, prenons, nous aussi, Marie chez nous, dans notre quotidien. Qu’elle nous aide à écraser le mal, quand la tentation se trouve sur note chemin, qu’elle écrase avec nous le serpent de la genèse.