
La liturgie de la parole en ce temps de Pâques, nous fait suivre le chemin des témoins. Dans l’évangile, nous suivons les pas de Jésus ressuscité. Et dans la première lecture, nous resterons dans le livre des actes des apôtres pour suivre la vie de la première communauté chrétienne. Nous voyons leur unité de cœur et d’âme, comme nous pouvons voir dans notre société une unité de cœur avec les souffrants, les malades, les familles endeuillées, les soignants ;…
La première communauté chrétienne était certaine que la fin du monde était imminente, et chacun retrouve alors la valeur de l’essentiel. Nous même, 2000 ans plus tard, nous regardons aussi autrement notre monde qu’il y a trois mois. Nous sommes à voir nos difficultés et les limitations que le confinement nous impose, mais nous voyons aussi beaucoup de belles choses qui se mettent en route, des germes d’un monde meilleur. Rejoignons la pensée de la première communauté chrétienne et posons-nous la question : si la fin du monde est pour demain, que voudrais-je faire ? Nous comprenons alors la solidarité extrême de la première communauté chrétienne qui ne se soucie plus d’économie, mais du bien commun. Nous devons nous même ne pas être de doux rêveurs en ne nous souciant aucunement de questions économiques, mais nous devons les remettre à leur juste place.
La période de crise que nous traversons doit nous interpeller sur l’essentiel dans nos vies. Et si nous pouvons être unis de cœur, nous pouvons aussi être unis d’âme, en nous portant les uns les autres dans notre prière. Les premières communautés chrétiennes nous semblent bine proche de la réalité qui est la notre aujourd’hui. Soyons, nous aussi, des témoins pour notre monde, témoins d’espérance, témoins du ressuscité.