
Merci à Alexis de nous partager cette enrichissante méditation
Christ est ressuscité, sur lui la mort n’a plus d’emprise. Cette victoire sur la mort aide à comprendre d’une façon nouvelle l’épreuve à laquelle les femmes et les hommes de tous temps sont inévitablement confrontés, la fin de leur existence terrestre et leur mort corporelle. Nous chrétiens affirmons avec force que la mort n’est pas une fin, mais un départ vers une autre vie dans la plénitude de l’amour de Dieu.
Les chrétiens souffrent de la mort comme tout un chacun. Elle est une épreuve pour tout être humain. Elle peut être un moment de doute et d’obscurité, elle peut être entourée de grandes souffrances. Elle peut être un moment de révolte, mais n’est jamais une fin en soi. Telle est l’espérance chrétienne.
Jésus vient rejoindre nos cœurs dans les bouleversements de nos deuils. L’évangile nous le présente s’adressant à ses disciples bouleversés par l’annonce de sa Passion, de la trahison et de la défection de ses proches. Il veut les rassurer en les ramenant à l’essentiel, croire en Dieu et en lui. Il veut nous mener vers le Père pour demeurer auprès de lui.
Où demeure le Père, sinon dans le Fils ? C’est donc avec le Fils, en se mettant à sa suite, que l’on trouvera le Père. Moi je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Et d’abord, Moi je suis. Affirmation de Jésus de sa divinité par le Nom révélé à Moïse à l’Horeb.
Ensuite le Chemin. Pour aller vers Dieu, il faut emprunter cette route qu’est Jésus. Voie qui ne révèle pas facile, mais caillouteuse et tortueuse, parce que parsemée d’incompréhension, de souffrance, de reniement.
Jésus est passage vers le Père parce qu’il est la Vérité. Sa vérité est d’être avec le Père, de vivre en lui et d’accomplir sa volonté. Une vérité qui nous rend aptes à faire la part entre le vrai et le faux dans nos vies. Et qui nous permet de vivre en communion avec Dieu.
Une relation qui donne la Vie. Vie éternelle, vie de Dieu qui surgit dans la destinée des hommes. Vie pour aujourd’hui autant que pour le futur. Vie en plénitude, en abondance, dans l’exubérance de son jaillissement, non pas une existence étriquée, rabougrie et mesquine.
La vie demeure en Dieu et en Dieu nous pouvons demeurer. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures. Une multiplicité, tant en quantité qu’en qualité. Dieu n’exclut personne, il accueille sans réserve. Le ciel est vaste et multiple, et Jésus y part nous préparer une place.
Aujourd’hui, nous prions pour nos défunts. Nous commémorons l’amour que nous avons vécu avec eux, les épreuves et les peines que nous avons traversées ensemble, mais surtout les joies, les moments de tendresse et de bonheur que nous avons partagés. Que notre prière se fasse action de grâce pour tout ce qu’ils nous ont donné, pour cette communion de prière et de pensées dans l’amour de Dieu que nous entretenons avec eux. Pour cette communion des saints.
Merci, Alexis pour cette belle méditation. C’est vrai que ne plus voir, ni toucher, ni entendre celui qui a quitté la terre, est très difficile à accepter ! Je ne sais pas si je m’y habituerai… Je demande à Dieu d’augmenter ma foi.
Françoise.
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